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En direct du Trek 2025
Résumés d'étapes
Trek Elles Marchent 2025 : le désert d’Ouzina accueille la 8e édition
Direction le sud marocain
La 8e édition du trek féminin Elles Marchent a débuté ce matin à Errachidia, où 288 participantes avaient rendez-vous. Cette année marque un record avec 257 nouvelles participantes, preuve que l'attrait pour ce trek féminin au Maroc ne cesse de grandir. L'enthousiasme des nouvelles a rappelé leur première fois aux anciennes, c'était contagieux ! Au long des 3 heures de car et de taxi brousse, les 73 équipes ont découvert les splendeurs du Maroc : les gorges majestueuses de l'oued Ziz, les dunes dorées de Merzouga, et enfin, l'entrée dans le désert par la piste. Ce premier contact avec les paysages marocains a donné le ton de l'aventure qui les attend.
Un accueil chaleureux au cœur du désert
L'équipe marocaine du bivouac a réservé aux participantes un accueil traditionnel. Le thé à la menthe et les petits gâteaux de bienvenue ont fait oublier les heures de voyage. Les trekkeuses étaient ravies de découvrir le confort inattendu des installations. Le premier repas, préparé sur place avec des produits frais par notre équipe de cuisine, a permis aux équipes de reprendre des forces tout en découvrant les saveurs locales.
La préparation, clé d'une aventure réussie
Le briefing d'arrivée, orchestré avec humour et bienveillance par les différents pôles de l'organisation, a marqué le véritable début de l'aventure. Les participantes ont ensuite enchaîné les ateliers essentiels : remise des dossards et des cartes, formation aux balises de géolocalisation fournies par notre partenaire technique, et distribution des podomètres. La boutique du trek, proposant djellabas et sweats confortables pour les soirées fraîches, n'a pas désempli.
L'après-midi a été consacrée à la préparation technique de la première étape. Au cœur du bivouac, les équipes se sont attelées au repérage des points et au tracé de l'itinéraire de demain. L'entraide spontanée entre les participantes expérimentées et les nouvelles a parfaitement illustré l'esprit que Corinne Péron, l’organisatrice, souhaite insuffler à ce trek solidaire. Malgré leur statut de novices, les nouvelles participantes affichent une belle sérénité.
Ce soir, alors que le soleil se couche sur le bivouac, les 73 équipes sont fin prêtes pour leur première étape.
La progression des équipes peut être suivie en ligne sur trekellesmarchent rubrique "En direct du Trek 2025" et sur nos réseaux sociaux.
Les inscriptions pour l'édition 2026 sont d'ores et déjà ouvertes sur le site internet de l’événement.
Texte : Jessica Merono
Crédit photo : Eric Montgobert / Emilie Eychenne / Leslie Lindauer
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La 1re étape à la conquête du désert
Premiers pas au cœur du désert
La première journée a tenu toutes ses promesses. Comme l'avait annoncé Thierry, surnommé "le Chef", directeur de course, cette étape inaugurale avait pour mission de réveiller les guerrières qui sommeillent en chaque participante.
Sous un ciel d'un bleu et des températures clémentes, les équipes ont pris le départ à 7h30 ce matin pour affronter un parcours varié de 25 kilomètres. Les premières foulées ont immédiatement plongé les trekkeuses dans l'immensité des dunes qu'elles ont gravies les unes après les autres, ajustant leur cap à chaque sommet. Leurs sourires radieux témoignaient du plaisir qu'elles prenaient à découvrir ces paysages grandioses dans des conditions idéales.
Navigation entre reg et oued
Après quelques kilomètres de progression dans le sable, les équipes ont marché en direction de la première borne en traversant une zone de reg avant de s'engager dans un talweg, ce passage resserré entre deux montagnes caillouteuses. Au fond d'un oued se trouvait cette première borne tant attendue. Certaines équipes ont "jardiné" pour trouver celle de leur couleur de parcours, hésitant sur leur cap ou manquant peut-être de confiance en elles. Ces détours ont ajouté des mètres supplémentaires qui pourraient s'avérer décisifs pour le classement final.
La deuxième borne, située à seulement 3,5 kilomètres, a conduit les participantes à flanc de collines. Ce segment, sans difficulté technique majeure mais offrant un panorama à couper le souffle, a permis aux équipes novices en navigation de gagner en assurance tandis que d'autres, plus expérimentées, ont trouvé leur borne du premier coup.
Une zone relativement plate a ensuite mené les trekkeuses vers la troisième borne, nichée au milieu d'une végétation surprenante. Grâce aux pluies récentes et aux températures douces, le désert s'est paré de couleurs avec des herbes et des arbustes en fleurs, offrant un spectacle inattendu aux marcheuses.
Le défi de la dune cathédrale : émotions au sommet
À ce stade, les équipes avaient le choix : retourner directement au bivouac à 3,5 kilomètres ou relever un défi supplémentaire, situé à égale distance mais dans la direction opposée. 70 équipes ont choisi de se mesurer à ce challenge : l'ascension de la dune cathédrale par sa face la plus abrupte. Au sommet, l'organisation et le Chef les attendaient pour les féliciter. Les émotions ont alors éclaté : larmes de joie, éclats de rire, fierté et cris de victoire ont résonné sur ces hauteurs conquises.
Le retour au bivouac a nécessité plus d'une heure et demie de marche supplémentaire. Les dernières équipes sont arrivées de nuit, avec l'organisation fermant la marche derrière elles. Malgré la fatigue, leurs visages rayonnaient sur la ligne d'arrivée. Plus qu'un soulagement d'avoir terminé cette première étape, c'est la satisfaction de s'être dépassées qui illuminait le regard de ces femmes devenues, en l'espace d'une journée, de véritables guerrières du désert.
Cette première journée a posé les jalons d'une aventure qui s'annonce riche en défis et en émotions pour toutes les participantes du Trek Elles Marchent.
Texte : Jessica Merono
Crédit photo : Eric Montgobert / Emilie Eychenne / Leslie Lindauer
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La 2e étape du trek : entre dunes et panoramas
L'équipe 71, victorieuse de la première étape, s'est élancée ce matin avec les foulards roses, symbole de leur réussite. Le directeur de course a prévenu au briefing : un parcours plus exigeant les attendait aujourd'hui, ponctué de points de convergence et de capage supplémentaires, nécessaires pour assurer la sécurité de toutes les participantes.
Un départ dans les dunes
La journée a débuté par la traversée d'un erg de dunes sur 4 kilomètres jusqu'à la borne 1. La fraîcheur matinale et un sable porteur ont rendu cette première partie agréable et ludique. Les expressions concentrées témoignaient toutefois de l'attention portée à l'orientation, certaines équipes ayant dû parcourir quelques mètres supplémentaires après avoir manqué leur borne.
La montée du col pierreux s'est révélée plus éprouvante. Sur 700 mètres, dans ce passage étroit où la chaleur commençait à s'intensifier, les encouragements entre coéquipières ont résonné entre les parois. À l'arrivée au sommet, les trekkeuses ont été récompensées par le panorama spectaculaire qui s'offrait à elles. Ces instants de contemplation, brefs mais intenses, ont insufflé une nouvelle énergie avant la descente vers l'erg de Ramlia où la borne 2 les attendait. L'absence d'ombre et le soleil à son zénith les ont incitées à poursuivre rapidement leur progression.
Pause et défi berbère
Après 4 kilomètres supplémentaires à travers des mouvements de terrain sans difficulté, les équipes ont atteint la borne 3, opportunément placée à l'ombre. La majorité a profité de cet endroit pour une pause avant de décider de la suite : continuer vers le défi ou rentrer directement au bivouac. Presque toutes ont choisi de relever le défi du jour, situé à 3 kilomètres, seules trois équipes ont préféré rentrer directement au bivouac.
Le défi consistait en un moment de détente sous des tentes berbères, où les participantes ont reçu un tatouage au henné attestant de leur passage. Cette halte bienvenue a offert un répit apprécié avant les 8 derniers kilomètres de retour au camp.
La révélation des forces intérieures
Contrairement aux attentes, certaines trekkeuses ont trouvé cette journée moins difficile que la précédente, témoignant de leur détermination et de leur bonne condition physique. D’autres ont vu leur résistance mise à l’épreuve et ont admis subir un coup de fatigue. Cette étape, ponctuée de plusieurs points de convergence et de capage supplémentaires mis en place pour assurer leur sécurité, s'est avérée être un défi bien relevé.
Les conversations du soir au bivouac ont oscillé entre satisfaction du chemin parcouru et anticipation de l'étape suivante. Pendant que certaines s'activaient déjà à préparer le parcours du lendemain, d'autres profitaient d'un massage bien mérité.
Le classement sera annoncé demain matin, mais au-delà des positions, c'est une victoire personnelle que chacune a remportée aujourd'hui dans ce désert aussi exigeant qu'envoûtant.
Texte : Jessica Merono
Crédit photo : Eric Montgobert / Emilie Eychenne / Leslie Lindauer
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La 3e étape : des cailloux et des dunes sous un soleil de plomb
Un parcours semé d'embûches
La troisième journée de trek s'est ouverte sur la remise des foulards roses aux vainqueurs de la veille, l'équipe 48. Face aux 25,1 kilomètres qui attendaient les trekkeuses et à la chaleur annoncée, le départ a été avancé de 30 minutes. Le directeur de course a donné une consigne claire : marcher à bonne allure pour éviter de finir de nuit.
Les premières difficultés n'ont pas tardé. Les trekkeuses ont dû d'abord traverser un terrain caillouteux avant d'affronter plus de 7 kilomètres de dunes. Le relief et la proximité des bornes ont compliqué l'orientation. Plusieurs équipes ont ralenti, victimes d'erreurs de cap, de la difficulté à progresser dans le sable et d'une chaleur déjà intense en matinée.
L'ascension qui a mis les corps à l'épreuve
Après avoir traversé l'erg au pied de la dune cathédrale, les participantes ont convergé vers le point de départ d'une ascension de 1,7 kilomètre. Sous un soleil ardent, cette montée a fortement éprouvé les trekkeuses. Leur consommation d'eau a augmenté pour éviter la déshydratation. Malgré la difficulté et la chaleur écrasante, les visages des participantes restaient illuminés de sourires déterminés, chacune puisant dans l'énergie du groupe pour avancer sur ce terrain exigeant. L'effort a été récompensé par un panorama à couper le souffle sur l'erg Ouzina.
La descente vers la borne 2 qui a suivi s'est révélée particulièrement périlleuse, sur un sol instable et glissant, toujours dans les cailloux. Ampoules et tensions musculaires ont commencé à se faire sentir. Les équipes ont cherché l’ombre pour prendre une pause. Un trajet assez plat de 6,5 kilomètres dans une plaine a ensuite mené les équipes à la borne 3, point de décision crucial : rentrer directement au bivouac tout proche ou s'aventurer vers le défi final.
Entre défi supplémentaire et préservation
Une quinzaine d'équipes a fait le choix de ne pas aller au défi et de rentrer directement après la borne 3. Ces trekkeuses ont dû affronter des petites dunes, bien plus éprouvantes qu'elles ne paraissaient, mettant à l'épreuve leurs jambes déjà fatiguées.
Quant à celles qui ont choisi le défi, elles ont d'abord progressé sur un terrain relativement plat et facile avant d'affronter une ascension courte mais intense, avec un final à la corde pour atteindre un belvédère offrant une vue imprenable sur l'ensemble du terrain parcouru ces derniers jours. Leur retour s'est effectué face au soleil couchant, avec comme ultime épreuve un passage vallonné dans le sable.
Ce soir, après trois jours de course intense, la fatigue marque les corps mais les trekkeuses sont arrivées au bivouac ravies de leur journée. La satisfaction d'avoir surmonté les obstacles de cette journée éprouvante se lisait dans leurs regards, témoignant de l'esprit de dépassement de soi qui anime cette aventure. Les trekkeuses rassemblent leurs dernières forces pour la dernière étape qui clôturera cette édition.
Texte : Jessica Merono
Crédit photo : Eric Montgobert / Emilie Eychenne / Leslie Lindauer
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L’étape 4 : ultime défi du désert
L'épreuve finale
Ce matin, le réveil a à nouveau sonné plus tôt : 30 minutes d'avance pour éviter la morsure du soleil. L'équipe 26, parée des foulards roses symboles de leur victoire de la veille, s’est tenue prête. Lors du briefing, Thierry le directeur de course a rappelé l'essence même du Trek Elles Marchent : "marquer les esprits et les corps". Cette dernière étape n’a pas dérogé à la règle, avec un défi qualifié de "fou" situé sur un point remarquable du parcours.
Malgré la fatigue accumulée, l'enthousiasme était palpable sur la ligne de départ. Les visages étaient illuminés par une grande détermination, peut-être aussi parce que la distance idéale n'était que de 20,2 km, un chiffre presque rassurant après les étapes précédentes.
Les trekkeuses se sont élancée à travers l'erg, cette fois en direction de l'ouest. La navigation dans les dunes est désormais maîtrisée, fruit d'une expérience chèrement acquise. Elles ont traversé un fond d'oued pour atteindre la première borne, puis ont bifurqué vers le nord-ouest vers une oasis fantôme où un vieux puits entouré de palmiers offre un tableau pittoresque au milieu du désert. Une courte montée glissante les a conduites ensuite sur un plateau où se trouvait la borne 2.
L'ascension inattendue
Après avoir passé la troisième borne avant 14h30, un rythme impressionnant, les participantes ont fait face au défi final, celui qu'elles avaient pressenti en traçant leurs cartes hier soir : l'ascension du tajine, jusqu'au pied de son "bouchon" sommital. Ce défi est inédit, le Trek Elles Marchent est à ce jour le seul événement à avoir intégré cette ascension lors d'une épreuve.
La pente était raide, le sol instable. Certaines participantes, le souffle court, ont lutté contre leur vertige et la fatigue. Mais la force collective a pris le dessus. Les coéquipières se sont encouragées, tendu la main, ont parfois littéralement porté celles qui doutaient. "Tu peux le faire", "On y est presque", "Regarde devant toi, pas en bas", ces mots répétés comme des mantras ont accompagné chaque pas vers le sommet.
L'émotion au sommet
Au sommet, le directeur de course attendait les trekkeuses, témoin de leur ultime effort. Il a remis à chacune un collier orné d'une boussole berbère, symbole de ce défi grandiose. L'émotion était à son comble face au panorama spectaculaire qui s'offrait à elles : le désert s'étendant jusqu'à l'horizon, témoignage silencieux de tout le chemin parcouru.
La descente a exigé une concentration tout aussi intense, mais la ligne d'arrivée s’est rapprochée à chaque pas. Lorsqu'elles ont enfin franchi l’entrée du bivouac, les trekkeuses ont été accueillies par les acclamations de l'équipe d'organisation. Corinne Péron, l'organisatrice, leur a remis personnellement la médaille de finisher, consécration d'une aventure sportive et humaine hors du commun.
Sur cette ligne d'arrivée, c'était un cocktail d'émotions : épuisement et euphorie, douleur et triomphe. Certaines se sont effondrées, d'autres ont sauté de joie. Des larmes ont coulé sur les visages, de joie, de fierté, de soulagement aussi. Ces femmes ne sont plus les mêmes que celles qui ont pris le départ il y a 4 jours. Elles ont repoussé leurs limites, vaincu leurs peurs, et prouvé qu'ensemble, l'impossible devient possible.
Le Trek Elles Marchent s'achève ainsi, non pas comme une simple course d'orientation dans le désert, mais comme une profonde transformation personnelle gravée à jamais dans les corps et les esprits.
Texte : Jessica Merono
Crédit photo : Eric Montgobert / Emilie Eychenne / Leslie Lindauer
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La journée solidaire face aux éléments
Après quatre jours d'effort intense, les 288 trekkeuses du Trek Elles Marchent ont abordé leur journée solidaire avec enthousiasme malgré un vent puissant. Cette journée emblématique, organisée en partenariat avec l'association Ouzina pour le Développement et l'Environnement, a une nouvelle fois prouvé que la détermination collective peut déplacer des montagnes, ou du moins construire des murs en pisé sous une tempête de sable !
Des ateliers solidaires qui défient le vent
La journée a débuté par un réveil plus tardif, à 7h, suivi d'un moment fédérateur : la chorégraphie collective sur le tube "En feu" de Soprano qui a littéralement enflammé le cœur du bivouac. Cette énergie communicative était nécessaire pour affronter les conditions climatiques difficiles qui attendaient les trekkeuses.
Arrivées au village après un trajet en taxis brousses et accueillies par le traditionnel thé de bienvenue, les participantes se sont réparties entre différents ateliers : plantation d'oliviers et de palmiers, réalisation de fresques murales dans le centre social, construction d’un mur en terre, couverture de murs en pisé pour une famille de nomades récemment installée au village et réalisation de l’étanchéité d’une toiture - ce dernier atelier n'ayant malheureusement pas pu être réalisé en raison de la force du vent.
Malgré les rafales qui soulevaient la poussière, obligeant les trekkeuses à se protéger avec chèches et masques, l'enthousiasme n'a pas faibli. Du côté des murs en pisé, une chaîne humaine s'est formée pour acheminer l'eau nécessaire au mélange terre-paille. Certaines n'ont pas hésité à se déchausser pour fouler la mixture de leurs pieds avant de l'appliquer sur les murs, témoignant d'un véritable engagement collectif.
Créativité et persévérance au cœur du désert
Pendant que certaines s'attaquaient à la terre durcie pour planter oliviers et palmiers avec un matériel rudimentaire, d'autres, à l'abri du vent, laissaient s'exprimer leurs talents artistiques. Deux fresques murales ont ainsi pris vie : l'une pour égayer la salle des fêtes du village, l'autre pour la garderie des enfants, faisant écho à celle réalisée lors de l'édition 2020.
Ce qui frappe dans cette journée, c'est le soin apporté à chaque tâche, même dans des conditions difficiles. Les planteuses d'arbres ont ainsi tenu à ajouter une touche décorative en créant des contours en pierre autour de certains arbres, preuve que solidarité peut aussi rimer avec esthétique.
L'effort collectif s'est conclu par un moment de partage autour d’un couscous préparé par les femmes du village. De retour au bivouac dans l'après-midi, les trekkeuses se sont préparées pour leur dernière soirée dans le désert, espérant que le vent s'apaiserait enfin. Mais qu'importe les conditions météorologiques, cette 8e édition du Trek Elles Marchent a démontré que la force collective de ces femmes déterminées est capable de résister à toutes les tempêtes.
Texte : Jessica Merono
Crédit photo : Eric Montgobert / Emilie Eychenne / Leslie Lindauer
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La remise des prix de la 8e édition du Trek Elles Marchent
Une soirée mémorable après l'aventure
Après une soirée de fête au cœur du désert, nos 288 trekkeuses ont retrouvé le confort de l'hôtel Xaluca à Erfoud, une douche chaude, un lit confortable et une piscine pour se détendre. Un moment de répit bien mérité après les défis relevés dans les dunes du Sahara marocain.
Dans la soirée, tout le monde avait rendez-vous pour la soirée de remise des prix. L'atmosphère était vibrante, mêlant fierté et émotion. Chaque équipe a été appelée sur la scène pour être félicitée et applaudie par tout le monde, un moment de reconnaissance collective pour l'exploit accompli par toutes les participantes.
Le podium final
3e place : équipe 12 – Les Mhigettes
Elodie, Amandine, Noémie et Virginie
L'amitié qui unit ces quatre femmes remonte à 16 ans, lorsqu'elles se sont rencontrées lors d'un voyage humanitaire en Ukraine. Malgré la distance qui les sépare aux quatre coins de la France, elles ont choisi le Trek Elles Marchent comme terrain de retrouvailles et d'aventure partagée. Tout au long du parcours, leur complicité et leur sens de l'humour à toute épreuve ont été leur force motrice. Cette cohésion remarquable, combinée à leur détermination sans faille, les a propulsées sur la troisième marche du podium.
2e place : équipe 02 – Les Batoilles des dunes
Anne-Elise, Marion, Sophie et Renata
Véritables ambassadrices du Trek Elles Marchent, Anne-Elise et Marion avaient déjà foulé les dunes en 2023 aux côtés de leurs mères. Cette année, elles sont revenues avec un objectif double : faire vivre cette expérience transformatrice à leurs amies Sophie et Renata, tout en mettant à profit leur expertise en navigation acquise précédemment. Cette transmission de savoir-faire, couplée à un esprit d'équipe exemplaire, leur a permis de décrocher une brillante deuxième place, confirmant que l'expérience et le partage sont des atouts majeurs dans cette aventure.
1re place : équipe 48 – Gumarslo
Anne, Charlotte, Marie et Nina
L'équipe Gumarslo incarne parfaitement l'esprit de persévérance qui caractérise le Trek Elles Marchent. Après une première participation en 2024, ces quatre sportives aguerries sont revenues avec une ambition claire : se surpasser. Leur approche alliant joie de vivre et détermination sans compromis a créé une alchimie parfaite. Chaque étape a été pour elles l'occasion de repousser leurs limites tout en savourant pleinement l'expérience. Cette combinaison gagnante de plaisir et d'exigence les a menées jusqu'au sommet, couronnant leur retour d'une victoire éclatante lors de cette 8e édition.
L'aventure continue grâce à vous
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous nos partenaires qui ont contribué au succès de cette 8e édition. Leur soutien indéfectible permet à cette aventure unique de continuer à inspirer et transformer la vie de centaines de femmes chaque année.
Nous tenons à adresser nos plus chaleureuses félicitations à toutes les trekkeuses de cette édition ! Leur courage, leur persévérance et leur esprit d'équipe ont fait de cet événement un moment inoubliable. Elles ont non seulement relevé un défi personnel, mais elles ont également démontré la force extraordinaire qui naît lorsque des femmes s'unissent pour accomplir l'impossible.
Cap sur l'édition 2026
Nous rappelons que si l’aventure vous tente, les inscriptions pour l'édition 2026 du Trek Elles Marchent sont toujours ouvertes ! Ne manquez pas l'occasion de vivre cette expérience transformatrice au cœur du désert marocain.
Pour celles et ceux qui souhaitent découvrir ou revoir les moments forts de cette 8e édition, toutes les stories partagées sur nos réseaux sociaux sont archivées dans un dossier à la une sur notre compte Instagram @trekellesmarchent. De quoi vous replonger dans l’aventure ou vous donner un avant-goût de l'aventure qui pourrait être la vôtre en 2026 !