Quand Mohamed et son équipe font des miracles !

Un chemin cabossé, le sable du désert qui vole au passage des taxi brousse ; vous êtes en route pour le bivouac. Au détour d’une dune et au moment où vous vous y attendez le moins, il se révèle à vous tel un mirage… Pour, au crépuscule, se transformer en décor des milles et une nuits. Le bivouac du Trek « Elles marchent », ce sont 120 tentes formant un U autour d’une place centrale faite de tapis orientaux. Une place que vous pouvez traverser pieds nus pour vous poser au coin du feu ou aller rejoindre les trekkeuses sous la tente principale afin de vous restaurer ou de préparer la journée du lendemain. Une tente immense, de nomades, dont la silhouette peut selon votre imagination vous faire penser à un chapiteau ou aux ondulations du sable.

Cette magie n’est pas l’œuvre des djinns mais de Mohamed et son équipe. Ils sont 85 tous les jours à œuvrer et contribuer tout autant que les paysages, à faire de ce trek une parenthèse dans votre quotidien.

Mais qui sont-ils ?

Quand la caravane passe…
La caravane du trek est constituée de camions, camionnettes, mini-vans et 4×4 (sans parler des dromadaires et de leur sale caractère ?). Et pour la mener à bon port (et ce n’est pas facile en plein désert), il faut des chauffeurs expérimentés prêts à dominer les dunes et le sable parfois joueur. Ils font 240 km tous les jours pour approvisionner le trek en nourriture fraîche. Ils sillonnent les pistes toute la journée, avec l’aide des pointeurs, pour préparer vos parcours, vous accueillir aux bornes et assurer votre sécurité.

La route des épices…
Du petit-déjeuner au dîner, c’est un ballet de cuisiniers/cuisinières et de serveurs/serveuses qui habillent les tables de mets propres à chatouiller les narines et à vous donner des forces pour avaler plusieurs dizaines de kilomètres par jour. Ce sont eux qui vous accueillent avec dattes et pâtisseries orientales quand, fourbues, vous rentrez au campement, le tout saupoudré de sourires ! Pour cela, ils travaillent de longues heures. La préparation du dîner commence à 16h et celle du petit-déjeuner alors que vous dormez encore.

Et du désert surgit…

Le bivouac, c’est bien sûr 120 tentes, la tente centrale mais aussi une infirmerie, une tente pour les masseuses, une salle de réunion pour le staff et 2 blocs sanitaires (8 toilettes et 12 douches alimentées par une citerne de 6 tonnes d’eau). Son montage et son démontage se font en 7 heures chrono, si le vent et le sable ne se mettent pas de la partie. A ces moments précis, tout le monde quel que soit son rôle dans l’organisation, sait ce qu’il a à faire. C’est donc une chorégraphie des plus précise qui se met en place avec, à la baguette (celle du chef d’orchestre) et à tous les instruments (car il met la main à la pâte), Mohamed !


Quand la nature reprend ses droits…


A l’inverse de celle qu’il laissera dans vos souvenirs, un bivouac ne doit laisser qu’une emprunte éphémère, car côté nature, à peine démonté, il doit se faire oublier. Pas de déchets laissés sur place, une nappe phréatique préservée (l’équipe connaît bien son désert et choisit le lieu du bivouac en fonction de la profondeur à laquelle se trouve cette dernière, histoire de ne pas la polluer). Et là on compte sur vous : laissez le désert tel que vous l’avez trouvé pour pouvoir mieux y revenir.

Alors pour Mohamed et son équipe :
hip hip hourra !