Les Pétillantes de Sologne, Trek d’orientation 2022 - Aurel
« C’était dingue ! »
Je ne connais pas les 3 autres trekkeuses, mais Aurel fait bien honneur aux Pétillantes de Sologne. Les mots se bousculent dans sa bouche pour essayer de décrire cette aventure, « c’était dingue » revient comme un leitmotiv.
Aurel et ses coéquipières, une équipe soudée qui a fait preuve de beaucoup de patience et de persévérance pour être un beau jour de février 2022 sur la ligne de départ du Trek Elles Marchent.
C’est en 2018 qu’Aurel entend parler du trek par une amie. Vite sur le site, elle découvre l’épreuve sportive, le sud marocain, la journée solidaire. Voilà un défi sportif qu’elle aimerait bien relever pour ses quarante ans. Elle entraine dans l’aventure sa belle-sœur, elle aussi future quadra et trouve 2 autres amies pour constituer leur joyeuse équipe.
Il faut alors s’organiser pour laisser pendant une semaine sa vie de maman, son travail et l’inscription au trek se fait un an à l’avance ! C’est le 1er confinement du printemps 2020 qui les décident toutes les 4 pour une participation en février 2021… Besoin d’espace, de liberté, d’oublier, de s’offrir une parenthèse, mais quelques mois plus tard La Covid est toujours là et le trek est reporté.
Tant pis on se prépare pour 2022 ! Vaccinées, testées, entrainées, équipées, liste du matériel checkée point par point, Aurel et ses amies embarquent un beau jour de février 2022 pour l’aventure tant attendue qui aura une saveur particulière, exceptionnelle.
« Des attentions à tous moments, une organisation au top, des paysages grandioses, le désert fleuri par une petite pluie matinale, des journées de 10/12 heures de marche qui filent bien trop vite, et même des moments rien que pour soi comme le soir du 4ème jour de marche, un tête-à-tête avec les étoiles, un privilège, un cadeau » me confie Aurel.
La journée solidaire, une journée à part : plus d’équipes mais un collectif de femmes bien décidé à planter, construire, creuser pour améliorer la vie des hommes et des femmes de Jdaid, la joie de partager, de parler avec les trekkeuses et les habitants du village.
« Et encore une petite chose qui pour moi me semblait inimaginable. Pendant le trek, nous n’avons pas nos portables et bien au bout de 5 jours je n’en voulais plus ! C’est dingue ! » ajoute Aurel avec un sourire…